Récemment, Rivages de France adressait un courrier à Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire. L’objet : lui exposer les efforts entrepris par les gestionnaires pour pérenniser la préservation de leurs sites littoraux et lacustres, et solliciter son appui à leur démarche volontariste…
La réponse nous est parvenue, signée par Anne Rubinstein, directrice de cabinet : “Le ministre vous fait part de ses encouragements dans cette démarche de transition écologique et de développement durable. Il m’a chargée de transmettre votre envoi aux services concernés du ministère, en leur demandant de l’examiner avec attention et de vous tenir directement informés des suites qui lui seront réservées.”
Nous attendons lesdites suites et nous ne manquerons pas de relancer les services du ministère si d’aventure elles se faisaient trop attendre. D’autant que Rivages de France et ses adhérents portent d’autres fers au feu :
Pour autant, ce volontarisme constructif et ces initiatives concrètes s’expriment dans un contexte problématique pour les gestionnaires, confrontés à des tensions budgétaires, à l’accroissement programmée des surfaces à gérer, à l’empilage et à la complexité des lois et autres normes (loi littoral, GEMAPI, adaptation des territoires littoraux au changement climatique…) régissant leur action. Raison de plus pour que leurs réalités et leurs efforts soient mieux connus, reconnus et pris en compte par tous, depuis le simple citoyen… jusqu’au sommet de l’État !
C’est ce à quoi s’emploie résolument Rivages de France, dont le conseil d’administration, réuni le 28 mars dernier à Montpellier, a abordé et entériné ce qui précède, mais aussi :
Chers amis gestionnaires de sites naturels littoraux et lacustres préservés, n’hésitez pas à nous faire remonter vos propres observations, questionnements, attentes ou expériences, pour abonder nos réflexions et nos actions : Rivages de France agit “avec et pour vous”…